Le meurtre de femmes, ou féminicide, n’est pas seulement un crime individuel ; il reflète la loi, les structures de pouvoir, la discrimination systémique et le silence culturel.
Dans cet épisode, le narrateur, à travers les histoires de deux femmes iraniennes récemment tuées, nous invite à une réflexion approfondie sur les racines sociales, juridiques et culturelles du féminicide en Iran.
Des statistiques préoccupantes pour les années 1403 et 1404 (2024–2025) sont présentées—des chiffres qui ne montrent jamais l’image complète, car dans de nombreuses régions tribales, aucune donnée n’est enregistrée.
Nazila Golestan et Sahar Naseri, accompagnées de l’invité Mohammad Moghimi, avocat et défenseur des droits humains, discutent des lacunes juridiques, de la pauvreté, de la discrimination religieuse et du rôle de l’oppression structurelle dans la propagation de la violence envers les femmes.
Dans cet épisode, vous entendrez :
- Pourquoi la loi défend souvent les meurtriers au lieu de protéger les femmes.
- Comment les services de taxi en ligne sont devenus des outils de violence sexuelle.
- Pourquoi le changement culturel est impossible sans la séparation de la religion et du gouvernement.
- Quelles responsabilités restent aux avocats, aux citoyens et à la société pour provoquer le changement.
Cet épisode fait partie de l’effort de Ravī–Hamāvā pour créer un dialogue national autour des droits des femmes, de la démocratie, de la séparation de la religion et de l’État, et de la reconsidération du rôle de la loi dans la construction d’une société plus sûre et plus humaine pour tous.
La série de podcasts Ravī–Hamāvā vise à élargir le discours national autour des valeurs universelles, de la démocratie, de la séparation de la religion et de l’État, des droits humains, de l’égalité des sexes et de la préservation de l’intégrité territoriale de l’Iran.
Dans un tel cadre, nous pouvons avancer vers une sagesse collective pour atteindre un Iran libre et fier pour tous les Iraniens, quelle que soit leur croyance, pensée, genre ou origine ethnique.
« Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »